Réponse au droit de réponse du Juge Fragnoli à Libération

Suite à l'édition du 02 Nov. 2009 de Libération
8 novembre 2009
Karl Laske

Soyons donc exhaustifs. La solution d’hébergement trouvée par l’association en question –une chambre de 9 m2 dans un centre de réinsertion- ne l’a été que le 10 septembre. Or c’est par un courrier du 9 juillet, lettre de l’hôpital Necker à l’appui, que Mathieu et Aria ont annoncé au juge que leur fils atteint d’une maladie rare et grave, nécessitent une greffe de moelle osseuse et une chimio. Le 17 août, les parents indiquaient encore, dans une nouvelle lettre au magistrat, n’avoir obtenu aucune réponse des deux associations désignées, et rappelaient le caractère d’urgence du traitement. Le 1er septembre, sans nouvelles,  ils engageaient le processus de la greffe au CHU de Rouen. Avec deux mois de retard, dans un établissement qu’ils n’avaient pas initialement choisi, comme nous l’avons écrit. En novembre 2008, Mathieu et Aria, qui, la nuit des sabotages des lignes TGV fêtaient les 30 ans d’un ami, avaient déjà subi quatre-vingt-seize heures de garde à vue, sans avoir pu entrer en contact avec leur fils.

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