11 novembre 2008, au petit matin. 150 policiers investissent Tarnac, un village de Corrèze. Ils sont venus arrêter Julien Coupat et ses amis, suspectés d’avoir saboté quatre lignes TGV. Les interpellations, pilotées depuis le ministère de l’Intérieur, se font sous l’œil des caméras. L’instant est décisif: il s’agit de prouver à l’opinion publique l’efficacité de la DCRI, le « FBI à la Française » voulue par Nicolas Sarkozy. C’est un ordre, venu d’en haut; et le début d’un terrible fiasco.
Fruit de trois ans d’enquête, le livre «Tarnac, Magasin général» est paru en mars 2012 aux éditions Calmann-Lévy.
Une carte et une chronologie de l’«affaire» pour suivre l’auteur dans ses pérégrinations, ses rencontres, et ses surprises.