La marque de fabrique : L’alibi de la SDAT fragilisé

15 novembre 2012
Soutien aux inculpés du 11 Novembre

Mercredi 7 novembre, le Nouvel Obs sous la plume d’Olivier Toscer, nous gratifiait de l’énième contre-feu de la SDAT suite à la révélation par le Canard Enchaîné d’un extrait de compte dissimulé par la Police pendant 3 and et demi et qui met à terre un PV de filature clairement falsifié.

 

Ces gros malins de la SDAT ont mis une semaine pour trouver une parade : Yldune n’aurait pas eu sa CB dans ses affaires lors de son arrestation. Ce dont on devrait déduire que c’est parce qu’elle l’avait prêtée.

 

Comme souvent, la vérité est plus simple mais aussi plus cruelle pour l’élite de la police française.

 

Voici donc l’explication qui permettra, n’en doutons pas, à Olivier Toscer de rectifier ses allégations policières :

Il s’agit là encore d’une marque de fabrique de la police d’élite anti-terroriste et de son grand professionnalisme ! Effectivement la CB n’est pas présente dans les scellés d’Y.LEVY lors de son arrestation dans son lit chez ses parents où elle a toujours vécue depuis sa naissance. On pourrait croire que c’est parce qu’Yildune LEVY a prêter sa carte bleue qu’elle n’est pas dans ses scellés de perquisition (D231) ou de fouille à corps (D235), ou bien parce que simplement elle était en nuisette dans sont lit à 6 heure du matin et qu’elle ne dort pas avec sa carte bleue que celle-ci ne s’y trouve pas. Mais la réalité est toujours plus simple et plus drôle grâce à notre chère police d’élite. La fouille à corps d’Yildune LEVY mérite quelques explicitations historique (D235) : on trouve dans cette dernière : « deux paquets de cigarette de la marque Philips Morris, dont un entier et le deuxième contenant 11 cigarettes, un briquet supportant la photographie d’un chat, cinq tampax,un passeport français au nom de Yildune LEVY-GUEANT, numéro 05CR14415 délivré le 09 novembre 2005 par la préfecture de police de PARIS, la somme de deux cent vingt euros (220 euros) qui se compose comme suit : un billet de 100 euros, un billet de 50 euros, cinq billets de 10 euros et un billet de 20 euros, trois paires de chaussettes, de couleur marron, bordeaux et noir, deux sous pulls à manche long de couleur marron et bleue,deux culottes de couleur noir dont une avec des motifs dp- Plaçons l’ensemble de ces objets dans la fouille de Y.LEVY. » . Cette liste insolite est bien la seule fouille à corps de l’ensemble des interpellations où figure des habits de rechange, des tampax (puisqu’Yildune LEVY avait ses règles à ce moment-ci). Il faut donc revenir à ce qui s’est vraiment passer ce matin là : Yildune LEVY se fait interpellée à 6h en train de dormir à son domicile, elle est en état de choc. A tel point que les agents de la SDAT font immédiatement venir SOS médecin. Lors de cette perquisition les agents vont notamment placer sous scelle tout un ensemble de chose (D231 :matériel informatique etc..) en parallèle ils font deux sacs en plastique : l’un comprenant des habit chaud et de rechange eu égards à la situation psychologique et physique d’Yildune LEVY (elle est frigorifiée, tremble et commence à avoir ses règle). Sac dans lequel sa mère mettra son passeport ainsi que la somme d’argent retrouvée et les deux paquets de cigarette. Cela suite à une demande de ses parents à savoir s’ils pouvaient lui donner de l’argent et des cigarettes, un agent de la sdat leur répondra même que oui, ça pourra peut-être lui être utile pour son « retour en taxi » quand elle sortira de garde à vue. L’autre sac plastique contient tout un ensemble de petites choses : son agenda papier, un carnet de note quelques clefs USB supplémentaires ainsi que son portefeuille dans lequel se trouve l’ensemble de ses cartes qu’il s’agisse de transport ( pass navigo dont il est avéré qu’Yildune LEVY en possède un puisque les agents de la sdat procéderont également à des recherches à ce propos -D2004), de diverses cartes de visites , de monnaie, de timbres, d’une carte téléphonique et bien évidemment de la maintenant fameuse carte bleue ! Qu’est-il advenu de ce deuxième sac en plastique ? Les agents de la sdat ont une fois de plus briller par leur professionnalisme et on tout bonnement oublier ce sac dans la chambre d’Y.LEVY qui elle portait sont sac d’habit à la main. Ce n’est qu’une fois à LEVALLOIS PERET dans leur locaux, lors de la fouille à corps qu’ils s’apercevront de cette erreur. Cette erreur était-elle délibérée ? Était-elle trop honteuse pour retourner chercher ce petit sac en plastique ? Ce sac a-t-il été jugé insignifiant à ce moment là puisque de toute façon les mis en examen étaient présumés coupable ?


Il est aujourd’hui regrettable pour Yildune LEVY que cette carte n’est pas été dans sa fouille à corps, il est aussi regrettable qu’Yildune LEVY ne soit pas collectionneuse de plastique périmé et qu’elle n’est gardé cette dernière. Elle est par contre bonne archiviste et aime le papier, et possède donc encore aujourd’hui l’ensemble de ses relevés de banque de ces 5 dernières années. On ne peut que saluer la perversité de la sdat qui par un oubli délibéré ou non se sert aujourd’hui de cela comme élément à charge contre Y.LEVY.

 

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