Certes, l’affaire de Tarnac n’était pas de son fait mais il a commis l’erreur de la faire sienne. Nombreuses furent les occasions pour lui de prononcer un non-lieu, d’en sortir la tête haute. Au lieu de cela, il a préféré couvrir les mensonges de la SDAT et se soumettre à la pression de sa hierarchie. Ne nous méprenons pas, dans l’affaire de Tarnac, Mr Fragnoli ne fût qu’un pion, méprisé et méprisable. Il se sera contenté de choisir le mauvais parti.
Ses petits arrangements avec Jean-Hugues Bourgeois le témoin psychiatrique, ses reconstitutions bidonnées, ces PV inventés par la SDAT auxquels il feignait de croire, ses refus de laisser un inculpé habiter chez un autre pour que son fils puisse subir une greffe de moelle osseuse, ses arrestations en pleine rue à bout touchant, ses élucubrations infinies sur sa propre page wikipedia, ses milles petites rumeurs nauséabondes qu’il distillait à chaque fois que son instruction allait mal (AZF, la vie personnelle des uns et des autres, ses mythos sur ses stylos SNCF, etc.), de tout cela, rien ne nous manquera.
On pourrait s’amuser de l’absurdité de l’homme ou s’indigner de sa mauvaiseté; nous nous contenterons d’attendre la suite, avec tout l’intérêt quelle mérite.
PS: A la lecture de la dépêche AFP qui annonçait son déssaisissement, nous pouvions comprendre que Mr Fragnoli craignait une plainte de la part de Mr Torres du fait de la révélation de son nom à « la presse libre ». Qu’il se repose en paix, nous ne faisons pas partie de votre famille.